Lorsque l’ « Aïsaouia » s'installa en Tunisie pendant la période de la domination ottomane, ses chant d'origine marocaine se croisa rapidement avec de nombreux arts turcs, andalous et locaux, et acquièrent à « Beni-Khiar » une couleur unique qui est restée reconnaissable à ce jour.
Il s'agit d'un ensemble de pièces lyriques au contexte mystique placées dans divers modèles en termes de mélodies et de rythmes, accompagnées des instruments Bendir, Tar et Nagharat, ainsi que la Clarinette. Le spectacle se compose de plusieurs Parties unies comme suit : 01- « Naoubet Malouf al Jidd » : dans un processus connu sous le nom de "dora" 02- « Istiftah » et « Mjarrad » : chant soufi accompagné de battement des mains. 03- « Shugul Issaoui » au rythme de "Mrabbaâ". 04- « Khlaf Khamari » sur le rythme "Gharbi". 05- « Nuba Hadhari » sur trois rythmes consécutifs et intégrés en préparation de l'étape d’extase. 06- «Nawba Khamari » repose sur trois rythmes successifs qui cherchent à atteindre le stade de l'extase et l’unicité .