Ce concert est une invitation au voyage à travers la musique des trois cultures, réunissant des fragments de la tradition andalouse avec des compositions séfarades et des thèmes de la musique médiévale chrétienne. La nouveauté est l’introduction dans la musique médiévale ibérique de la nyckelharpa instrument de musique traditionnel à cordes frottées d'origine suédoise.

Aroug c’est les Racines, celles qui nous lient à la terre matrice. C’est une vision et une approche qui fait rappel aux origines de la musique tunisienne et à ses différents styles. A travers ce spectacle, Badreddine Dridi croit dur comme fer que c’est en fixant bien ses racines qu’on arrive à bien sculpter de nouvelles formes. Et c’est avec « Aroug » que Bader s’essaye à revisiter l’identité musicale tunisienne, à travers son patrimoine musical afroberbère : Stambali, Aaroubi, sahraoui, rakrouki, etc., et maghrébin comme le Raï ou encore le Gnawa.

Al-Shawakah est une cérémonie musicale de nature mystique, précédant généralement la saison du pèlerinage . A cette occasion, le pèlerin est prêt à se rendre sur les lieux saints pour y accomplir les rituels du Hadj. En ce soir, le pèlerin s’assoit soit devant le public venu lui faire ses adieux, soit devant un groupe de chanteurs qui vont échanger les moments du chant .

La troupe musicale « salatin al tarab » aspire à ranimer le patrimoine musical arabe tant sur le plan de la forme que sur celui du contenu. Il s’accroche à l’identité arabo-musulmane, au moment même où la mondialisation est sur le point de réduire en miettes les particularités culturelles des peuples. C’est, en effet, l’époque de la confusion totale. Nous sommes tout à fait conscients que l’auditeur arabe a cette soif de se rechercher soi-même…

Le Stambali a ses racines dans les profondes traditions de musique Africaine. C’est, en fait, un melange artistique de différents genres musicaux qui ont leurs origines en Afrique et qui sont venus s’installer en Afrique du Nord au troisième siècle avant Jesus Christ.Nous espérons que le Stambali puisse trouver la place qu’il mérite dans notre pays de la meme façon que le “Kanawa” a été adopté au Maroc et le “Diwan” en Algerie, d’autant plus que notre pays encourage tous les arts ethniques.

La représentation du spectacle « El amber feh2 » est composé de deux volets : Premier volet : lyrique, relevant de l’école du chant soufi et religieux, formé de poèmes, "mouachahat" et de courts morceaux musicaux qui allient « tebouu » tunisien et maquamet » orientaux. Par la suite, la « série fzouu » sera interprétée selon la voie « souleymia » pour aboutir à la deuxième partie